Voilà! J'ai fait le ménage du printemps et j'ai ressorti mes vieux textes de mes tiroirs.

La poésie ne s'use pas, mais elle peut mourir à force de ne pas être lue.

La mienne veut vivre encore.

C'est pourquoi je vous la ressert comme un bon restant, comme du bon réchaufé. Du "touski" en quelque sorte.

Ce sont des textes que j'ai écrit, pour la plupart, en 2002. À cette époque, j'avais toujours un calepin dans mon sac.

La plupart de mes poèmes n'ont jamais rencontré d'éditeur, sinon dans des publications artisanales et locales.

La tête dans les fleurs Si la poésie vous intrigue et vous fait peur, vous appelle et vous rejette, vous émeut et vous ennuit. Si vous la trouvez inaccessible, mais que vous aimeriez l'apprivoiser, suivez le guide pour trouver le poème qui vous convient le mieux..

Assoyez-vous dans votre fauteuil et venez faire du tourisme dans mon monde de mots, d'illusions et d'émotions. La poésie touche plus facilement le coeur lorsqu'elle met le doigt sur une corde sensible..

À vous de trouver la vôtre!

...

Si vous habitez vos rêves ou si le monde intouchable et inaccessible du sommeil des autres vous intéresse, vous pouvez regarder tranquillement dormir la dormeuse.

Si vous aimez les contes, les personnages farfelues, les histoires à morale et, surtout, celles qui finissent toujours bien, L'Ange de rien pourra vous attendrir.

Par contre, si vous vous noyez dans votre peine d'amour et que vous aimeriez qu'on vous berce, qu'on vous lamente et vous couvre de plaintes lancinantes, Que c'est triste la fin d'un amour! saura vous appuyer dans votre terrible misère.

Dans le même ordre d'humeur.. Si vous êtes atteint d'une nostalgie profonde.. n'ayant autre motif que celui d'aimer tendrement souffrir.. Mes souffrances de papier est d'une beauté lancinante, profonde et ennivrante. C'est un de mes textes préférés. Encore faut-il être d'humeur à le lire.. ;-) Relativement long, il est une ode à ma propre tristesse, dans laquelle je me vautrais de bon gré. Elle était pour moi, à l'époque, une amante, une complice, ma muse qui me permettait d'écrire de plus en plus beaux textes et charabias du coeur. Mais le plaisir de souffrir n'en rend pas moins la souffrance réelle. Et tant pis pour ceux qui ne comprennent pas!

Pour ceux et celles qui naviquent sur plusieurs bateaux à la fois, pour ceux pour qui la vie ne va pas assez vite et qui ont le goût du rythme et des grandes idées. Train d'enfer! est une solution à l'instabilité, une course folle et une duplicité dans un battement de tambour.

Tout aussi dynamique, Petit éclat! est un jeu de mot, une étude à petit pas vers une direction, toujours la même, et pourtant qui tourne en rond dans le cycle infernal et merveilleux de tout ce qui éternellement recommence et ne finit jamais: l'Amour!

À corps défendant se positionne entre les émotions et la gestuelle. Très court et précis, il évoque avec rythme effarant le langage dont les mots ne savent rien dire.

Vous est-il déjà arrivé de surveiller un examen? d'avoir, face à vous, une trentaine de têtes penchées, nerveuses dans une concentration palpable et un silence profond, dérangeant? C'est ce qui m'a inspiré l'examen, alors que j'essayais de saisir l'atmosphère sur le vif.

Très court, le départ évoque la fébrilité d'entreprendre un voyage, tout en étant conscient de la nostalgie de laisser quelque chose derrière.

Vous hésitez! L'amour ou le voyage? Vous aimez, mais vos ailes veulent s'ouvrir et cherchent à voler? Puis, la vague de nostalgie qui vous étouffe, vous empêche de prendre votre envol. Quand je partirai de toi, je partirai loin n'est pas une décision. C'est une constation. Il y a un temps pour l'Amour, un temps pour le Voyage et, entre les deux, un temps pour Partir.

Pour tous ceux et celles qui, comme moi, carburent au changement, aux voyages et à l'aventure. La Nomade est mon oeuvre préférée. Elle est une ode à ma très légendaire instabilité, mon besoin de constamment bouger et de laisser tout derrière moi. Elle est aussi une apologie à tous ceux que je laisse et une affirmation de ma propre nostalgie au moment de partir. Elle couvre toutes les plans de l'arrivée et du départ. Elle change de rythme au fil de ses propres saisons. Elle navigue avec les éléments. Elle rencontre, tour à tour, ami(e)s, amants, amours, joies, tristesses, attachements et libertés. Elle sait se laisser prendre au vol et sait quand repartir sans se laisser piéger. Mélodieux, lyrique et envoutant, la nomade est mon chef d'oeuvre. Elle parle de moi (et de beaucoup d'autres), de mon désir d'être aimée, de mon besoin de partir et du déchirement qui se retrouve inmanquablement entre les deux. À quiconque voudrait essayer de la mettre en musique, j'ai hâte d'écouter!

Si vous aimez une personne à qui il vous est impossible de dire "je t'aime". Si votre amour est un secret, une agonie, une interdiction, offrez-lui: Tu n'es pas mon amour! en guise d'explication. Il exprime tout le mysticisme qu'un amour clandestin peut contenir en non-dits, cachoteries et frustrations. De la souffrance à la tendresse, il finit par se dévoiler, comme les amants le font toujours.

Parlant d'amants, laissez-moi vous offrir mon plus beau prince charmant. J'ai gardé le meilleur pour la fin (pour ma faim de lui, presque toujours inassouvie). C'est une ode à mon Kayus Bonus, à notre toute première histoire d'amour.. la plus belle, la plus tendre et la plus passionnée. Il est ma Beauté du Diable. Il appartient à toutes les femmes qui méritent, à un certain moment de leur vie, de se sentir belle. Je vous le prête, mesdemoiselles, mais il faudra me le rendre un jour.

Voilà! Je vous souhaite une bonne lecture! Je sais qu'il est impossible de laisser vos commentaires directement sous les poèmes. Par contre, il vous est possible de les laisser sous cet article. Dites-moi si vous avez su relever mon défi. Et n'oubliez pas de mentionner quel(s) poème(s) vous a ému(e), touché(e), bouleversé(e), chamboulé(e) et quoi-(z)-encore..

Pour que les écrits restent..

Marie-la belle-France

et que les ecrits restent!